probléme stick

En fait, je n'ai jamais ma cravache en main. C'est vrai que je devrai peut-être commencé par là....

Autrement, oui, je lui ai déjà montré le carrot-stick, fait sentir, mais en fait, c'est juste quand je suis en face de lui et que je dirige le carrot-stick vers son flanc qu'il y a problème et qu'il saute en l'air !

Zaude, la méthode que tu décris, c'est ce que je fais, mais vraiment, il n'y a rien à faire.

Bon, je vais essayer avec une simple cravache et je vous dirai ses réactions.

En tout cas, merci pour vos conseils !

Euh perso je commencerais par toujours avoir un bâton dans la main alors. J'ai fait ça sur un TF qui ne supportait vraiment pas la vue d'un bâton, même à 80m de lui ça le rendait fou furieux et rien ne l'apaisait. Alors j'ai pris une cravache et commencé par la poser devant osn box pendant que je m'occupais du mien de cheval, et ensuite dès que j'allais enlever la couverture du TF, le brosser, faire ses pieds, l'amener d'un point A à un point B, j'avais la cravache en main. Au début en faisant attention à ne pas l'agiter, puis en la bougeant en même temps que les brosses, puis sans plus y prêter attention pour les mouvements, puis j'ai touché TF de manière ultra brève et nonchalante comme par accident, plusieurs fois, en même temps que je brossais, et de fil en aiguille en une semaine de temps avec 1/4 d'h par jour j'ai pu faire mine de le frapper partout avec ma cravache, et le caresser partout avec, dans son box.


Je n'ai pas pu poursuivre car sa proprio le préférait en fin de compte avec son "sale caractère" et sa phobie que de travailler avec moi sur du long terme... mais si je l'avais pu, j'aurais ensuite introduit une badine, plus longue, au box, et abordé la cravache sur l'aire de pansage, puis dans le RDL, puis dans la grande carrière, et ainsi de suite en introduisant à mesure des progrès la difficulté: bâton plus grand, coloré, mèche, mèche qui vole, en lieu sécurisé (box) puis moins (jusqu'en carrière).



Ah et bien sûr les premiers jours dès qu'il ignorait la cravache je la mettais dehors et finissais sans, mais après j'ai pu la garder tout le temps, pour lui elle était devenue une partie de moi, neutre si j'étais neutre, douce si j'étais douce, et grondante si je l'étais aussi.

Merci Steph ! C'est une très bonne idée d'avoir tout le temps la cravache avec soi. Moi, jusqu'à maintenant, je ne la prenais qu'au moment de monter sur mon cheval.

Je vais faire exactement comme tu le décris. Décidément, j'ai plein de bons conseils sur ce forum ! Merci beaucoup beaucoup !

Je pense que souvent le pb des trucs effrayants c'est qu'ils sont exceptionnels. Mon lou a peur des tracteurs, sauf que là depuis un mois il en voit partout tous les jours, du coup il n'en a plus vraiment peur. Les cravaches, sticks et chambrières, il les voit souvent, il joue avec, les mordille, je le caresse avec... du coup pas de souci.

Quand on le peut je pense la clé c'est de banaliser l'objet, l'inclure dans un quotidien routinier que le cheval connaît et assimile comme confortable et familier.

Tout a fait d'accord,la desensibilisation la plus 'facile' c'est la banalisation dans le lieu de vie, donc poser la cravache, le stick a cote des endroits familiers et les integrer au decor de plus en plus rapproche, puis a des actions familieres, sans fixer dessus l'attention du cheval. Il faut vraiment banaliser la presence de l'objet sans focaliser dessus.

Heuh c'est peut être aussi un souci de façon de s'y prendre dans la désensibilisation ... Parce que pour moi il y a un monde de travail à faire entre faire des moulinets et toucher le cheval !

En approche-retrait on est très loin de toucher le cheval directement. En s'appliquant à bien observer son cheval, en restant parfaitement calme et neutre, en contrôlant qu'on a bien son énergie très basse avec comme une envie de s'assoir par terre (on peut bailler et se mettre avec un pied au repos comme un cheval pour s'aider ! ), là on peut bouger le stick loin du cheval de façon rythmique dans une zone où c'est confortable pour lui. Là on attend, toujours en bougeant le stick en rythme qu'il soit vraiment relaxé et à la limite de s'endormir. Quand on est sur que c'est ok, que la tête est bien basse, on va un petit coup de temps en temps ramener le stick légèrement plus près de lui (20 ou 30 cm) pour el reculer aussitôt ! Si lève la tête c'est qu'on a été un chouia trop loin, s'il bouge c'est qu'on a été carrément trop loin, on revient donc à la zone où c'était facile pour lui jusqu'à ce que la pression redescende totalement. Petit à petit la zone de confort va s'étendre et s'approcher du cheval qui va réaliser que, non, il ne se passe vraiment rien et vraiment non on ne le touche pas ! Et ça ainsi de suite jusqu'à vraiment pouvoir faire le jeu de l'amitié dans tous les sens et avec une force relativement importante et jusqu'à toucher le cheval partout sans souci, toujours avec cette notion d'approche-retrait, de déterminer une zone où le mouvement du stick est confortable pour le cheval et le fait que cette zone ne s'étende que petit à petit plus près et autour du cheval.

Un petit truc pratique, pour m'aider quand je travaille là dessus avec des chevaux très sensibles, je m'imagine dans l'air des zones de couleur bleu là où le cheval ne réagit pas à l'objet puis vert, jaune orage rouge. Petit à petit je passe rapidement l'objet du bleu dans le jaune puis hop je reviens dans le bleu quand je vois qu'il est plus rassuré, je laisse le stick entre le bleu et le vert, puis le vert devient bleu à son tour et la zone de confort s'étend, c'est que la désensibilisation fonctionne et que je bosse correctement ! Si la zone ne bouge pas ous i ça empire c'est que ce que je fais n'est pas bon ! Pour la désensibilisation, c'est très important de remettre ce qu'on fait en question chaque fois que le cheval bouge et en tirer la leçon pour la suite !

Ok c'est long, ça peut prendre plusieurs dizaines de minutes à chaque fois, ça fait mal au bras ! Mais en 2 ou 3 séances le souci est réglé !

Pour ce qui est d'intégrer l'objet dans l'environnement ça s'appelle de l'habituation, ce n'est pas de la désensibilisation, mentalement pour le cheval c'est différent et ça n'est pas le jeu de l'amitié puisque justement par le jeu de l'amitié l'humain apprend au cheval qu'il n'a rien à craindre de lui ou des objets qu'il utilise.

Désolée pour le pavé !!!

Je vais mettre tous vos conseils en application. Je vous dirai d'ici quelques temps si j'ai des résultats !

Galguera, je suis tt a fait d'accord, mais de ce que j'ai lu sur le blog de Falbala, je pense que pour l'instant, elle tatonne encore un peu et n'a pas encore la 'finesse' et l'assurance ne cessaire a ce travail. Je pense donc que l'approche par installation du stick ds les lieux familiers est une approche rassurante pour son cheval et elle meme.
Desolee pour la ponctuation, je suis sur l'i pad!

Ok Magali, je comprends, mais justement, je pense que quand on commence, le jeu de l'amitié est une excellente chose à travailler pour le cheval mais aussi pour le cavalier, car on apprend à y lire le cheval ! A force de répétition dans le calme, on sait que notre cheval va bouger AVANT qu'il ne le fasse ! On se rend compte de ses limites et là on peut vraiment commencer à le considérer comme un individu. On y apprend aussi à gérer notre énergie car le cheval se comporte comme un miroir, on voit quand on en met trop, on apprend le moment où on a réussi à être suffisamment calme et relaxé nous aussi pour pouvoir aller plus loin. Ce n'est pas par hasard que le jeu de l'amitié est le premier de tous.
On peut bien sur procéder par habituation, mais ce serait tellement dommage de perdre tout le bénéfice de ce que nous pouvons apprendre nous même sur nous et sur notre cheval grâce à ce jeu. De plus le cheval comprend le principe de façon plus large et chaque nouvel objet sera intégré plus rapidement que le précédent, avec l'habituation on perd également ce bénéfice là !

J'avais suggéré ça car le TF dont je parle n'est pas le mien, et de toute façon je savais que sa proprio ne me laisserait jamais lui suggérer un tel travail de fond! J'ai pensé que des deux techniques, l'habituation était la plus simple, la moins contraignante pour la proprio, et vu que même ça elle l'avait refusé comme "trop chiant à faire", faut pas demander le reste mdr.

Mais les deux cumulés peuvent le faire, par contre en effet l'habituation ne garantit pas une désensibilisation au sens où dadou peut continuer de craindre l'objet quand on le manipule au taf... Je pense que ça peut être une introduction, avec un cheval qu'on ne connaît pas encore, avant d'aborder la vraie désensibilisation qui nécessite plus de feeling et de timing...

Bon, rien ne m'empêche de mettre la cravache et le stick près de mon cheval quand je le panse, et faire le travail de désensibilisation avec une simple cravache tel que le décrit Calguera et ensuite, faire le même travail avec le stick.

Oui, effectivement, je tâtonne beaucoup, et c'est pour cela que j'ai besoin de conseils !
Donc, merci d'avoir pris le temps d'avoir écrit vos réponses...

Ok Falbala ! Bon courage, mais tu vas voir c'est moins fastidieux qu'on ne le pense quand on observe vraiment son cheval et qu'on voit les progrès aussi petits soient ils de minute en minute !
Quand j'attaque un truc dont je pense que ça reste difficile pour le cheval, je compte les fois où il a bougé à chaque séance pour me rendre compte non de ses progrès... mais de la qualité de ce que moi j'ai fait ! C'est important cette notion où c'est NOTRE performance qu'on va auto-juger là et non celle du cheval !

Ah oui et que faire si le cheval bouge ??? Surtout ne pas arrêter le stimulus car il se dirait que c'est la bonne réponse, on n'arrête pas, mais on le diminue sans cesser de bouger le stick, on va laisser le cheval s'en éloigner légèrement et lui permettre de bouger s'il le veut, on peut aussi ralentir le rythme des mouvements (il est important de bouger le stick de façon rythmique, plus on est régulier dans le rythme mieux ça passe pour le cheval car l'effet de surprise diminue) !
Au moment où le cheval fait un effort (ça peut être s'immobiliser, mais aussi passer du galop au trot, ou baisser la tête ou n'importe quoi qui se rapproche d'un retour au calme! ) là on va stopper le stimulus en laissant tomber la pointe du stick au sol près de nous, en le faisant en quelque sorte "disparaître" pour apprendre au cheval que se calmer EST la solution ! Là il est clair que le timing dont parle Steph est essentiel !

Ah oui et une autre notion importante, de ce que j'ai pu voir c'est la raison d'un très grand nombre d'échecs dans les désensibilisations ! Ne pas confondre immobilité et calme !!! Avant de passer à l'étape suivante le cheval doit être TOTALEMENT relaxé au stade précédent ! C'est à dire tête basse, encolure décontractée, paupières, lèvres et oreilles détendues, queue non plaquée ! Si le cheval est encore tendu, le moindre mouvement d'approche supplémentaire va le mettre dans le stress et transformer la désensibilisation en sensibilisation, surtout si on arrête le stimulus au moment où il va bouger !

Citation :

Quand j'attaque un truc dont je pense que ça reste difficile pour le cheval, je compte les fois où il a bougé à chaque séance pour me rendre compte non de ses progrès... mais de la qualité de ce que moi j'ai fait ! C'est important cette notion où c'est NOTRE performance qu'on va auto-juger là et non celle du cheval !

Merci pour cette réflexion qui me parait vraiment juste, mais qui, il faut bien l'avouer, est très loin de ma façon de penser...

Pour le reste, tu vois, ce que je trouve formidable dans ce que nous faisons avec nos chevaux, c'est qu'on a beaucoup de choses à apprendre d'eux si on prend le temps de bien observer chaque détail. C'est ça que j'aime avant tout dans tout ce que je fais avec Kraft. On a l'impression de leur apprendre des choses, alors que c'est eux qui nous apprennent énormément.

Je crois que ce qui me fait défaut, c'est le manque de confiance en moi, de mes doutes, de mes incertitudes. Mais petit à petit, j'avance tout de même, et c'est du pur bonheur ! Mon prof m'a aussi dit une fois qu'il faut accepter de faire des erreurs pour pouvoir avancer. C'est vrai, je pense, si l'on prend la peine de se remettre en question...

Bon, là, je suis hors sujet ! Désolée...

Non ce que tu dis n'est pas vraiment hors sujet parce que pour moi toute l'étho c'est d'abord de la remise en question de l'humain et un cheminement qui nous mène finalement à mieux nous connaitre nous même en même temps que nous connaissons mieux les chevaux !

Pas d'étho sans self controle, sans conscience de ce que l'on fait, de nos défauts et de nos qualités. Beaucoup trop de gens ont l'impression que ce sont justes des exercices comme les autres alors que c'est une vraie remise en question de notre façon de penser et de nous comporter nous même dans notre vie et avec les chevaux !

Si on arrive à se dire que c'est nous qui engendrons tous els comportements de nos chevaux et que la première question qu'on se pose quand on a un souci c'est "qu'est ce que J'AI fait pour qu'il fasse ci ou ça ! " alors là on progresse à vitesse grand V ! Si on considère notre cheval comme un miroir, on a vite fait de regarder nos chevaux stressés, peureux ou qui traînent les pieds d'un autre oeil ! Et quand on se plante, on se plante, c'est vraiment pas grave ... si on le voit et qu'on en tire des enseignements pour la suite !

+10000

Je suis contente de lire cela, car je n'ose que très rarement parler de ce que je ressens quand je suis avec mon cheval... J'ai toujours peur que les gens me prennent pour une folle ! Mais bon..


Ce que tu dis rejoint exactement ce que me dit mon prof tout le temps : si je suis stressée, mon cheval le sera aussi. Si je ne vais pas bien, si j'ai des problèmes, mon cheval le ressentira. Je n'osais pas trop le croire au début, mais je l'ai constaté bien souvent. Donc.... c'est vrai !
Par contre, le fait de savoir que son cheval est aussi une éponge que ça, n'est finalement pas très rassurant quand on a un naturel à stresser comme moi. Difficile de dire qu'il faut rester zen pour que son cheval le soit aussi quand on est stressée.... C'est vite un cercle vicieux, et il faut prendre beaucoup sur soi pour arriver effectivment à être zen. C'est un sacré travail, que je fais depuis bien longtemps. Cela commence tout doucement à porter ses fruits. Et jepense que le travail à pieds m'y a beaucoup aidé. Quand je dis travai à pieds, ce n'est pas franchement un " travail", mais plutôt des jeux, une certaine complicité que j'essaie d' à avoir avec mon loulou...


Pour en revenir au problème du stick, j'ai pris la cravache avec laquelle je monte. Je suis allée dans le rond de longe et ai commencé à faire les exercices auxquels je suis habituée et que Kraft fait sans problème, mais cette fois avec le cravache à la main. Cela a été un peu plus compliqué que d'habitude.... Normal. Pourtant, je ne me servais pas de la cravache : je l'avais juste dans la main.


Ensuite, j'ai fait la désensibilisation en pensant aux zones de couleur. Pas mal comme tactique pour s'aider ! A force de patience, j'ai eu quelques bons résultats. Cependant, je me suis heurtée à un problème : parfois, mon cheval bougeait, mais il bougeait même quand je le caressais avec la main. Donc, je pense qu'il avait tout simplement envie de bouger, mais pas parce qu'il avait peur. Difficile pour lui de rester en place...
Bon, je ne vais pas me perdre dans les détails. Je crois que j'ai quand même avancer, sauf quand je pointais le stick vers lui. Là, il avait visiblement peur. J'ai malgré tout continué, en m'arrêtant dès qu'il se calmait.
Le deuxième problème que j'ai rencontré ( et ce n'est pas la première fois d'ailleurs, ) c'est que par moment, je me dis : " ça y est, c'est bon, il ne bouge plus quand je lui présente la cravache. J'arrête donc là, mais quand je recommense 3 minutes plus tard, j'ai l"impression de tout devoir recommencer, car il recommence à vouloir s'échapper.

Je vais refaire plusieurs séances comme celles-ci et espère avoir de bons résultats. Malgré mes incertitudes, j'ai l'impression d'avoir un peu avancé tout de même, mais ce n'est pas flagrant. J'espère seulement que la prochaine fois, je ne serai pas obligée de tout reprendre à zéro !

Tu sais pour le stress, on progresse. Je suis très encline aux crises d'angoisse, vraiment, et c'est un peu de famille. On est vite physiquement malade juste par anxiété! et le cheval m'aide carrément beaucoup à gérer ça. Et j'ai eu l'observation hier de personnes de ma classe depuis 3 ans que finalement les gens ne me voient jamais m'énerver, et au permis blanc l'examinatrice m'avait dit n'avoir absolument pas détecté mon stress pourtant réel (j'en ai raté le permis blanc, pour des conneries). Apparemment je sors très facilement les émotions positives, mais je dissimule assez bien les négatives embarrassantes, sauf à ma famille proche là je "joue" pas à ça. Et plus le temps passe plus j'apprends non pas à cacher mes émotions négatives, mais à les dépasser, surtout grâce aux chevaux. Je réfléchis, relativise, élabore des projets progressifs de sorte que mon angoisse ne peut pas monter plus que mon plaisir d'être là. Je ne suis pas encore au top question self-control, mais mon cheval me renvoie quand même beaucoup plus souvent l'image de quelqu'un de zen et enthousiaste que de quelqu'un de tendu et grognon ou d'angoissé, ce qu'il était au tout début (parce que je l'étais moi-même). C'est un vrai cheminement intérieur que tu peux démarrer. Je n'ai réalisé que récemment à quel point ces expériences pouvaient me servir au quotidien, il y a deux ans je crois, depuis je n'ai pas fait de crise d'angoisse (sauf là il y a deux jours avec les partiels que la fac' n'avait pas organisés convenablement donc on arrivait sans savoir quelles épreuves on passait, j'ai lâché prise et cédé à l'angoisse deux jours et deux nuits... Là ça va mieux!).

Contente pour toi que cela aille mieux. Pour ma part, je n'ai pas franchement des crises d'angoisse, mais disons que je n'ai pas eu une vie qui aspire à la zen attitude....

Mais quelque soit l'état d'esprit dans lequel je suis, le plaisir a toujours été plus grand que mon stress. Et quoiqu'il arrive, je ne me suis jamais découragée, même si j'ai souvent douté que mon cheval ne soit trop compliqué pour moi. Mais j'ai tenu bon et ne le regrette vraiment pas. Ma seule crainte aujourd'hui, c'est qu'un jour je ne puisse plus monter à cheval.

mais même si ce jour arrive tu trouveras un moyen de toujours les côtoyer c'est ce que je me dis quand j'y pense aussi.

Mon exemple est moins impressionnant que le tien alors, bon courage! mais vu ce que tu as vécu, tu dois déjà être forte, "y a plus qu'à" te laisser guider par Kraft!

Je comprends que la vie ne t'épargne pas, mais communiquer avec son cheval c'est tellement un bon moyen d'apprendre à mettre les choses de coté que ça serait domage de t'en priver même si au départ ça peut sembler un peu difficile !

Si tu pointes le stick vers ton cheval tu le regardes et tu mets surement plus d'énergie à ce moment là sans même t'en rendre compte. Essaie vraiment de te détendre, tu peux lui sourire gentiment ça aide beaucoup aussi ! Surtout que nos chevaux lisent aussi facilement sur nos visages que les autres êtres humains !

Et s'il bouge autant à la prochaine séance (ce qui est fort possible) ne t'en formalise surtout pas, ne lui en veux pas et ne te flagelles pas non plus ! Regarde bien, il mettra moins de temps à passer d'une zone à l'autre

Je m'apeçois que je n'avais pas vu ton dernier message, Galguera... J'ai donc supprimé le mien !

Bon, c'est vrai que côtoyer les chevaux et le mien en particulier, m'apporte énormément...

Pour ce que tu dis à propos des intentions que je mets sans m'en rendre compte, je pense que tu as probablement raison ( quand tu parles d'énergie.. ). Peut-être que quand je pointe ma cravache vers lui, j'attends plus ou moins une réponse sans m'en rendre compte. Mais tu sais, je n'en veux jamais à mon cheval, même si il m'arrive de perdre patience, c'est toujours après moi que j'en ai !