probleme avec cheval

Bonjour,
Je possède depuis 1 an un hongre Mérens de 4 ans maintenant, avant qu'il ne soit chez moi, il avait vécu en totale liberté avec ses congénères, sans être vraiment manipulé, juste caressé de temps en temps. lorsqu'il est arrivé chez moi, nous lui avons enlevé son licol, pensant qu'il n'y aurait pas de problème pour le remettre. Grosse erreur, il nous à fallu l'aide du maréhcal ferrand pour le relicoler et il était impossible de le tenir en longe, il nous faisait lacher en partant d'un grand coup sans prévenir.
Mais, avec de la patience et de la douceur, nous avons réussi petit à petit à le licoler, le mener en longe dans le champ, etc.
Aujourd'hui, il se laisse toucher partout, donner ses pieds, vient pour qu'on lui mette le licol, reste à l'attache pendant le pansage, ne bouscule pas lorsque que je lui donne son seau de granulés, marche au pas, au trot à la longe, fait bien les transitions à la voix, marche sur une bâche, saute des petits obstacles, accepte la selle de monte à cru et nous pour l'instant en sac à patates sur son dos.

Mais, malgrés les progrés, un gros problème subsiste, il a toujours des moments où il part d'un coup en nous arrachant la longe des mains, il m'a fait le coup lors d'un ballade en mains en licol, nous avons eu trés peur avec la circulation sur la route à proximité, mais cela c'est heureusement bien terminé, il s'est laisser rattrapper sans problème.
Je l'ai donc beaucoup retravaillé dans le rond de longe avant de tenter une autre sortie, puis dans le champ pour voir sa réaction, comme tout allait bien, nous avons refait une sortie en mains avec side pull cette fois : aller nickel, mais au retour, il a voulu partir d'un coup, mais lorsqu'il a voulu bondir j'ai crié non et tiré sur la longe, cela l'a stoppé net et la fin du retour s'est passée calmement.
Je continu donc à le travailler dans le rond de longe et le champ 1 jour sur 2, et il n'y a pas trop de soucis à par quelques petits tests de temps en temps.

Mais, les chose se sont corsées hier, lors de la visite du maréchal ferrand pour le parage. Je le licole sans problème, le fais rentrer dans le rond de longe pour plus de sécurité, jusque là pas de soucis, mais quand le maréchal s'est approché, rebelotte, départ en trombe en m'arrachant la longe des mains, je le récupère, réapproche du maréchal, il recommence en se cabrant, je le rattrappe, nous lui mettons la grande longe plate et le maréchal le prend en mains, aprés plusieurs ruades et cabrés, il réussit à le faire tourner en longe au pas et au trot, enfin,il se calme, se laisse toucher par le maréchal et il peut enfin lui parer les pieds sans qu'il ne bouge ( la plaisanterie a quand même durée 3/4 d'heure).

Lorsque que tout à été fini, je lui retire son licol, et il nous a suivi jusqu'à la sortie du champ comme si de rien n'était.
Le maréchal ferrand ne comprend pas non plus pourquoi il fait toujours cela, malgré les progrés obtenus depuis on arrivée .

Peut-être pourrez-vous m'aider ????

Je pense que tu pourras trouver une ressemblance avec ce qu'a vécu récemment Silakan (voir son post )

Elle l'a depuis emmenée à la Cense, et a fait faire un re débourrage très fructueux. (tu peux voir toute l'évolution dans rapport de vos séances de travail<tetris à la cense)

Dans votre cas, je pense que ton cheval a compris que quand il tirait comme un âne, il pouvait partir, et que c'était la solution à adopter en cas de grosse peur, ou de truc chiant ou..

Je pense que la réaction du maréchal a été la bonne. Vous avez eu de la chance d'avoir un maréchal intelligent avec les chevaux!

Je pense que pour continuer, il serait bon de travailler en espace clos (un rond de longe "solide" serait l'idéal), et de l'embêter un peu en lui faisant travailler
- les cercles à la longe comme l'a fait votre maréchal
- de la désensibilisation, en essayant de l'amener à devoir choisir entre son comportement violent, et qu'il se rende compte qu'il ne mène pas à plus de confort, ou, s'en remettre à vous...

C'est drôle car on observe ce comportement plutôt chez les chevaux qui ont conscience de leur force.

Je l'ai vécu une fois avec mon merens et ça m'avait mise très mal à l'aise pendant un bout de temps : (l'histoire n'est pas la même exactement mais le comportement y ressemble)
il était à l'attache dans son pré, en bord de fleuve. Un bateau est passé. Il a voulu aller voir. Il s'est mis à tirer au renard, mais pas tirer follement comme un cheval qui panique. Non, il tirait, se plaçait, tête en avant, cul en arrière, et donnait un coup sec de la nuque.

Je n'ai rien pu faire, il ne m'écoutait pas. Une fois la corde cassée il est allé regarder le bateau, puis il est revenu à moi tranquillement. Au-delà de son intérêt pour la navigation, cette sorte de machiavélisme, de "je n'en fais qu'à ma tête, parce que j'ai envie de faire ça maintenant" m'avait fait froid dans le dos... Comme si ce cheval doux contenait une sorte de monstre caché.

Ce que tu peux faire, si tu ne le fais pas déjà :
s'il veut s'enfuir, qu'il se punisse tout seul en se faisant mal ! pour ça, mets-lui un licol cordelette ou un caveçon.( Pour un problème similaire avec un camargue une fille d'un foruma vait résolu ça en mettant un mors olives pendant un temps.)
Prends une longe bien épaisse, longue (au moins 4m) confortable, que tu as bien en main, mets des gants.

En balade prends régulièrement le temps de le reconnecter sur toi (chasser les hanches, reculer) histoire que ça l'occupe et lui rappelle qui doit suivre qui...

Enfin travaille bien les cessions en étant la plus légère possible, le jeu de conduite (faire bouger le cheval avec ton attitude) ça aide aussi.

Cette semaine j'ai fait la bêtise de sortir le Gros aux longues-rênes en licol parelli... Comme au bon vieux temps de sa jeunesse je me suis par moments fait trimballer... fétu de paille au bout des ficelles. Bah la grosse voix + les gestes adéquats + quelques années de formatage à obéir à ces aides, l'ont remis dans le droit chemin. La prochaine fois je le sortirai en mors. j'ai eu tord de lui tendre la perche :s En bon merens qu'il est il en a profité.

Merci pour vos réponses.
C'est vrai que je retrouve des ressemblances avec le comportement de Tétris et aussi avec le cheval de SDE.
Au fait le post de Silakan est génial avec les vidéos tournées à la Cense, c'est trés utile.
Cela m'a permis de voir qu'au niveau du travail que je fais avec mon Mérens, je ne suis pas à côté de la plaque et que je ne m'en sort pas si mal.
Je vais donc continuer dans ce sens en prenant référence sur les vidéos de Silakan et j'espére que j'arriverai à corriger ce comportement déstabilisant de mon gros loulou, qui peut être très, mais trés adorable et le jour suivant, un vrai démon.

Affaire à suivre !

Sinon avec un cheval comme ça il faut toujours lui laisser la même longueur de longe. S'il marche à 2m derrière c'est pas 1m50 ni 2m50.
Pour la longueur en cas de pb ma longe fait 4m. Lotus sait qu'il peut faire un écart, un mouvement de peur, une ou 2 foulées de galop, dans la mesure de 4m en cas de nécessité. Du coup même s'il a des besoins de bouger (en cas de gros stress ils ont du mal à rester immobiles) il le fait dans les mesures habituelles, sans tirer pour s'échapper.
Ca m'a été utile la fois où uon a croisé le campement d'un cirque. il y avait des fauves, autruches chameaux. Lotus était en sueur rien que de les sentir. il a passé je ne sais combien de temps à tourner en rond, au trot autour de moi, en crottant partout.
Je ne l'ai pas obligé à rester immobile car il n'aurait jamais pu (et j'aurais perdu !) Mais il n'a pas tiré !

Un cheval qui a la possibilité de mouvement sera moins enclin à péter en l'air qu'un cheval gêné par trop de "pression". Soit il se sent ligoté et a peur qu'en cas de peur, il soit tenu trop court. Ce qui le rend stressé par avance et il se rebelle.

Soit il ne bouge pas assez et ça m'est arrivé avec le poney que je débourre : il a besoin d'exercice et si on marche, faut que ce soit d'un bon pas, sinon il fait l'andouille.

C'est despistes que je te donne car je ne connais pas ton cheval.

Mais le truc à retenir c'est qu'il ne faut surtout pas qu'il prenne conscience de sa force. Mieux vaut qu'il se "casse" le nez ou les dents une ou 2 fois à un caveçon ou mors, qu'il soit puni de son prompre mouvement et ne recommence plus, que d'avoir un cheval qui n'en fait qu'à sa tête, devient dangereux et finalement necessite un "redressement" plus musclé.

un autre exemple, Lotus était petit (4 ans lol) et dans un pré très pentu il vait pris l'habitude de descendre à fond les gamelles. En balade s'il y avait une descente raide il prenait le galop et me dépassait. J'ai re essayé au pas mais sans succès. j'ai mis la longe sur le mors, il s'est pris un coup dans les dents et au prochain essai il est resté tranquille derrière moi. Manifestement le licol plat il s'en fichait. Heureusement il était aussi revêtu du mors ce jour-là. Il n'a plus recommencé mais je suppose que s'il m'avait trimballée une dizaine de fois il en aurait fait un jeu...

Et un autre me vient à l'esprit. Monté mon cheval a rpis le pli de sauter en haut des talus. Dangereux car je me prenais les arbres, branches voire troncs (merci la bombe) au risque de glisser et tomber en arrière (moi ou nous 2)

J'ai essayé de l'em** (cercles) de le gronder et le faire redescendre, trien n'y faisait. J'ai demandé quoi faire à Véronique deSt Vaulry et elle m'a dit que mes "punitions" n'en étaient pas à ses yeux, sinon il n'aurait plus recommencé.

Du coup, la fois d'après, sitôt en haut du talus je lui ai hurlé dessus et il s'est pris un coup de cravache sur le cul, puis je l'ai fait descendre à grands coups de talons dans les flancs. Il a été complètement ébahi et ne l'a plus refait.

J'ai fait pareil quand il a eu sa phase "quand je vois un chemin sur le côté j'y vais à fond". Non seulement il changeait de direction, d'allure (galop), mais en + m'embarquait... Bon j'ai arrêté le processus en le freinant net, lui criant dessus violemment, demi-tour à grands coups de talons dans les flancs et coup de baguette aux fesses. Depuis, quand il regarde un chemin adjacent avec envie, je lui dis "non" et il reste là où il faut.

Le tout c'est qu'il ait l'impression qu'il lui arrive quelque chose de terrible et que ça marque son esprit.