Pourquoi ne pas lui avoir expliqué avant ce qu'on attend de lui? Par exemple en agitant un peut la longe (sans aller dans l'inconfort) tout en le poussant au poitrail pour qu'il assimile le marche arrière au mouvement de la longe? oui, d'accord avec ça, mais pour ça il faut que le cheval ait appris à reculer sur l'appui au poitrail, donc qu'on l'ait mis ds l'inconfort, etc...
Enfin pour moi la méthode "agiter la longe" n'est pas assez précise, le cheval peut essayer de fuir,se détourner, lever la tête, acancer, tournicoter, bref ya 10 mauvaises réponses qu'il peut donner avant de trouver la bonne, c'est dommage.
Quand j'apprends un truc nouveau j'essaie de faciliter les choses pour que la bonne réponse vienne vite et être en situation de réussite.
Quitte à morceler un maximum.
En fait je crois qu'il faut penser les apprentissages avant la séance, se demande rquel uotil, pourquoi, quel mouvement, comment le demander, comment l'obtenir, quand cesser l'exo : se fixer une limite dans la réalisation mais aussi dans le temps. Par ex, pour monter en van : qu'il mette un antérieur sur le pont, mais si, au bout de 30 min je n'ai pas réussi, arrêter tout et faire un bilan.
Sinon, quand ça foire on peut s'acharner stérilement, quand on est "dedans" on est parfois dans l'affectif et mal placé pour réfléchir. Et quand ça réussit, on peut être tenté d'en faire, refaire, trop faire... Ce qui met le cheval en inconfort et dégoût.
Mais ça aussi, "adapter la séance à l'apprentissage" c'est pas rentré ds les moeurs. Si tu travailles les cessions par ex : au sol, puis monté, le cheval te donne un beau chasser de hanches, des 2 côtés, tu descends, durée de la séance : 10 min, durée de la monte : 5 min, la plupart des gens trouvent cela débile, le cheval n'a pas travaillé, vous n'avez rien fait...
Du côté du cheval au contraire, on est resté dans le vif du sujet : réviser un mouvement connu (au sol) ressortir de mouvement avec l'aide "en selle" (la jambe), faciliter la compréhension (en tapotant avec la badine là où, d'habitude, on tapote quand on demande le mouvement au sol), faire l'exo aux 2 mains (important), fixer la bonne réponse en donnant un "avalanche" de récompenses (pied à terre, félicitations, caresses, friandise, arrêt du travail).
Ca fixe drolement mieux la leçon que de détendre aux 2 mains, aux 3 allures, faire quelques exos d'assouplissements, des transitions, des cessions diverses, puis faire comprendre au cheval l'action de la jambe isolée, puis faire X fois des cessions à la jambe aux 2 mains, youpi ça marche, il a compris, tiens j'en rajoute une couche en faisant quelques longueurs de manège hanches-en-dedans....
A la fin de l'heure le cheval a bien travaillé, bien sué, il s'est bien musclé, bien assoupli, mais est-ce que la prochaine fois il aura l'idée/ l'envie de chasser les hanches au moindre effleurement de la jambe isolée ? Pas sûr.
Je pense que notre meilleur outil, c'est notre cerveau, donc on devrait être plus vigilant car combiné à notre sensibilité, c'est un super atout !